Josh Anderson est un vrai guerrier

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Ce serait très facile de glorifier Lane Hutson, le livreur en mobylette est sensationnel, rien de moins.

Il va rejoindre et dépasser le légendaire Nicklas Lidstrom et devenir le détenteur du record pour le plus grand nombre de mentions d’aide pour un défenseur de première année dans l’histoire de la Ligue nationale de hockey.

Ce sera un peu plus ardu, mais il pourrait rejoindre et dépasser Chris Chelios et devenir la recrue en défense avec le plus grand nombre de points de l’histoire du Canadien de Montréal. Chelios avait amassé 64 points en 1984-1985, et ce, en 74 matchs. Il avait 22 ans et a eu 23 ans en cours de saison. Hutson vient tout juste d’avoir 21 ans…

Bref, je pourrais facilement vous parler de Hutson pendant longtemps. Je pourrais en faire de même avec Nick Suzuki, qui a toujours su élever son jeu d’un cran lorsque la situation le commandait et qui encore mardi soir a pris les choses en main alors que le CH disputait un match horrible après 40 minutes de jeu.

Suzuki a sonné la charge en troisième période, récoltant au passage le but vainqueur. Bravo à Martin St-Louis pour la présence du capitaine sur la deuxième vague du jeu de puissance. Que Martin l’ait fait exprès ou non, bravo à Martin.

Avec le Storm de Guelph en 2019, Suzuki a été exceptionnel, notamment face au Spirit de Saginaw en demi-finale. Le Storm tirait de l’arrière 3 à 1 dans la série et Nick a montré le chemin en route vers un gain en sept et un championnat remporté lors de la finale. Suzuki a cumulé 42 points, dont 24 buts en 28 matchs, lors des séries de l’OHL en 2019 et Marc Bergevin se pinçait pour être certain de ne pas rêver, lui qui privilégiait l’idée d’obtenir Cody Glass des Golden Knights de Vegas dans la transaction impliquant Max Pacioretty. Bergevin se trompait royalement, mais le DG des Knights aussi.

Il me serait très facile de vous parler de Suzuki, de Cole Caufield, de Samuel Montembeault, de Hutson ou encore de St-Louis, qui ne reçoit vraiment pas assez de crédit pour les succès du Canadien actuellement. J’ai plutôt envie de vous parler de Josh Anderson, le futur gagnant du trophée Jacques-Beauchamp, remis à la quatrième étoile de la saison chez le Tricolore. Il ne l’aura pas volé. L’impact d’Anderson sur le groupe de joueurs du CH est exponentiel cette saison.

Voilà un gars qui était tout mêlé depuis très longtemps. Il était perdu dans les demandes et les schémas de son coach, en plus d’être malheureux au milieu d’un groupe dans lequel il ne se reconnaissait plus.

Un ailier de puissance en totale perte de confiance, impuissant devant son incapacité de comprendre où voulait aller St-Louis et déprimé devant le constat qu’il n’eût pas ce qu’il fallait pour faire œuvre utile. Anderson, dont on voulait tous voir le contrat racheté l’été dernier. J’ai d’ailleurs été le premier déçu de constater que ce vulgaire boulet se présentait au tournoi de golf de l’équipe.

Je peux maintenant affirmer que je ne me passerais pas d’Anderson et que tout le crédit revient d’abord à Anderson lui-même. Le gars s’est pris en main et a décidé d’essayer vraiment.

Anderson a donc écouté et il s’est ajusté. Crédit second, mais total au coach qui a trouvé les mots et qui est entré dans la peau d’Anderson, ce qui semblait être une mission impossible avant cette saison.

St-Louis a ensuite trouvé une combinaison parfaite. Le trio des trois boulets, Dvorak, Gallagher et Anderson, est devenu le trio le plus constant et le plus fiable du CH. Un troisième trio qui dans les faits est un excellent deuxième trio dans cette saison de transition, de «mi» qui est en train de se transformer en saison de rêve.

Anderson aime tellement ce qui se passe qu’il endure. Son seuil de tolérance à la douleur mérite honneurs et distinctions. C’est Anderson en 2025, comme c’était Shea Weber en 2021.

Un gars démonté, disloqué, magané pas mal plus que Dave dans Slap Shot. Anderson a besoin de deux à quatre heures de traitement par jour, qu’il y ait match ou non. Il encaisse avec bonheur et plaisir. Il est heureux et veut faire partie de la belle histoire.

Anderson est inspirant et ses coéquipiers se servent de lui pour mieux rêver éveillés, pour mieux avancer. Quand il est entré la tête la première dans la bande, je me suis dit: «Ça y est, il est mort». Pourtant en troisième période, il était de retour au banc. Anderson a tout mon respect et je m’excuse de m’être emporté contre lui, c’est un vrai guerrier!

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